Heureux celui qui ne se met jamais en colère… Mais est-ce vraiment possible ?
- Helene Tisseau
- 20 mai 2024
- 3 min de lecture
La colère est une réaction biologique, il est donc inutile de nous flageller lorsque ce sentiment nous traverse.

La colère, parfois on la laisse exploser dès qu’elle se présente et d’autres fois, on la ravale.
La sémantique que nous utilisons pour en parler est bien significative.
« On la laisse exploser ».
L’image de la violence d’une explosion révèle bien ce que cela engendre tant sur celui qui est en colère que sur celui qui la reçoit. Lorsqu’elle n’est pas de saveurs ou de couleurs, une explosion ravage, une explosion détruit, une explosion est douloureuse.
Quant à la « ravaler », cela signifie que l’on garde cette colère à l’intérieur de nous dans la chaleur de nos entrailles, poison qui fait peser un lourd tribu à notre organisme comme à notre état émotionnel.
Bref, même si l’on estime notre colère légitime, nous aimerions ne pas la ressentir. Alors, soit on la cache au plus profond de nous même afin de ne plus la voir, soit on s’en déleste en la « crachant » verbalement voire physiquement. Mais, même si nous l’avons fait jaillir de nous-même sur l’instant en invectivant notre interlocuteur, en sommes-nous réellement libéré ?
- A ce sujet, il est à noter, qu’un accès de colère que l’on pense passé reste 36 heures dans notre organisme, temps nécessaire pour que l’adrénaline retrouve un taux normal. -
En tout cas, quelle que soit la solution choisie ou subie, elle est douloureuse.
Alors comment faire pour gérer sa colère ?
Si vous me lisez régulièrement, je ne vais pas être bien originale.
Prenez le temps, faites une pause et accueillez ce ressenti.
Vous pouvez essayer de voir pourquoi cette situation vous a mise en colère. Comprendre ce que cela a remué à l’intérieur de vous-même et dans le cas de colères récurrentes sur un même sujet, peut-être d’en rechercher les raisons. L’aide d’un.e professionel.le en psychologie peut alors vous être utile. Tout comme pour ces colères qui restent à l’intérieur de vous-même et qui viennent vous nouer le ventre et la gorge sur le simple fait de penser à quelque-chose ou à quelqu’un.
Pour la gérer sur l’instant, vous avez la possibilité de vous en délester, de vous calmer, de la mettre à distance par des exercices de sophrologie. Reprendre une bonne respiration pour vous reconnecter avec vous même aide à faire redescendre ce fameux taux d’adrénaline. Et si vous avez le temps, une relaxation statique contribuera à un retour au calme intérieur.
Encore une fois, plus on pratique les exercices de sophrologie régulièrement, plus leurs effets sont rapides, puissants et pérennes.
Si vous souhaitez voir à quoi ressemble une relaxation statique, je vous invite à visiter ma page Youtube :
Sachez néanmoins qu’un accompagnement personnalisé favorisera les prises de conscience et un bon alignement entre votre corps, vos pensées et vos émotions.
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Et parce qu’il est également utile de ne pas se prendre au sérieux, si vous avez tout de même envie d’invectiver votre interlocuteur, mais que vous souhaitez le faire avec avec panache, voici un lien qui vous sera utile :
Car oui, si vous ne me connaissez pas encore, en parallèle de mon activité de sophrologue, je suis également comédienne et autrice… Et l’humour tient une part essentielle de ma vie !
Cette conférence humoristique se joue partout, en théâtre ou en établissement scolaire, comme dans votre salon ou votre jardin. Elle peut être suivie, plus sérieusement, d'une discussion ou atelier sur la communication non-violente.
À bientôt !
Pour aller plus loin, voici le lien vers l’émission « Grand bien vous fasse ! » de France Inter dédié à la colère : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-mardi-14-mai-2024-2026290